Le marché immobilier au Québec en 2025 : une forte dynamique Le marché immobilier au Québec est en pleine croissance. Les prix augmentent et la concurrence se renforce. Plusieurs facteurs expliquent cette situation. Les prévisions pour 2025 sont globalement optimistes. Examinons les éléments clés à prendre en compte. Hausse des prix en 2025 Selon Royal
«Si Montréal vit une si forte hausse du prix des maisons, c’est parce que l’économie va bien», a commenté Antoine Genest-Grégoire, chercheur associé à la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke. Cela dit, c’est problématique pour ceux «qui ne profitent pas nécessairement de la prospérité».
Compte de taxes
Dès 2020, les propriétés résidentielles, qui constituent 90 % du parc immobilier, verront leur valeur croître de 15 % en moyenne. La taxe étant calculée sur la valeur totale de la maison, l’augmentation de cette valeur se répercutera sur le compte de taxes.
Cela dit, la hausse du fardeau fiscal n’équivaut pas nécessairement à celle de la valeur des propriétés. En d’autres mots, si la valeur d’une maison augmente de 15 %, cela ne veut pas dire que les taxes foncières vont aussi augmenter de 15 %.
Taxes limitées à 2%
L’administration Plante a indiqué vouloir limiter la hausse des taxes foncières à l’inflation, soit autour de 2 % pour le résidentiel et de 1,5 % pour le non résidentiel, lors du dépôt de son prochain budget en novembre.
«Il est ici question de ce que la Ville centre contrôle et que cela ne peut tenir compte des variations dans les arrondissements et les villes liées», a toutefois précisé Benoit Dorais, président du comité exécutif de la Ville de Montréal.
«Bien qu’on dépose aujourd’hui officiellement les nouveaux rôles d’évaluation, ce n’est pas encore possible de déterminer le montant des taxes que les contribuables auront à payer.»
Les valeurs moyennes d’un condominium et d’une résidence unifamiliale dans l’agglomération de Montréal s’élèvent, respectivement, à 365 000 $ et 600 900 $.