Courtier immobilier St-Jean-sur-Richelieu
Marché résidentiel à St-Jean-sur-Richelieu

Source: www.LaPresse.ca
Publié le 10 juillet 2019 

Les acheteurs potentiels qui attendent que le marché de la revente se desserre pour passer à l’action devront faire preuve de patience. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoit que le nombre de produits à vendre restera faible et que la pression sur les prix des maisons et des condos restera soutenue dans la région de Montréal au cours des 12 prochains mois.

« L’abordabilité continuera de demeurer un enjeu important », indique l’organisme fédéral dans une étude publiée aujourd’hui portant sur les causes qui expliquent le choix limité de propriétés à vendre ces temps-ci.

Les nouvelles inscriptions n’ont jamais été aussi peu nombreuses en près de 15 ans dans la région montréalaise. Il y en a eu 67 000 en 2018 ; en 2015, on en dénombrait près de 80 000.

L’étude se concentre sur les produits à vendre par le truchement de Centris, système interagence des courtiers immobiliers. Les propriétés à vendre directement par les propriétaires ne sont pas incluses. La SCHL considère que leur inclusion ne changerait pas ses conclusions.

Quelles sont-elles, ces conclusions ? En gros, l’offre est faible parce que les maisons se vendent rapidement, ce qui évite les inscriptions répétitives pour une même propriété.

« Contrairement à il y a quelques années, on voit beaucoup moins souvent des propriétés existantes être remises en vente plus d’une fois sur le marché à défaut d’avoir trouvé preneur », écrit l’auteur Francis Cortellino, qui est économiste.

En 2018, seulement une maison sur quatre n’est pas vendue à l’expiration du contrat de courtage (habituellement de trois à six mois, mais pouvant être plus long). En 2012, c’était presque une sur deux.

La vigueur de l’économie fait en sorte que les promoteurs vendent eux-mêmes leurs condos neufs sans avoir recours à un courtier immobilier, autre facteur pouvant expliquer la faiblesse des nouvelles inscriptions sur Centris.

« La construction de maisons unifamiliales et de copropriétés a été relativement plus faible au cours des dernières années, ce qui diminue par conséquent le nombre d’unités pouvant être potentiellement revendues par la suite sur le marché de la revente », avance l’étude comme autre facteur explicatif.

Ce sont en effet surtout des logements locatifs qui ont été construits dans les dernières années. Cela se poursuit en 2019 : le nombre de mises en chantier de logements locatifs s’élève à 6925 après six mois, comparativement à 5300 au cours du premier semestre 2018, une hausse robuste de 31 %.

Au-delà de 2020

Si la rareté est à prévoir au cours des 12 prochains mois, qu’en sera-t-il à plus long terme ?

Dans le cas de la maison unifamiliale, la pression sur le prix risque de s’installer à demeure en raison du fait qu’il s’en construit de moins en moins pour des raisons de rentabilité et de réglementation municipale, notamment.

Une variable a toutefois le potentiel de venir rééquilibrer le marché dans les prochaines années. Il s’agit du comportement immobilier des baby-boomers. Environ la moitié des maisons dans la région montréalaise sont détenues par des personnes de 55 ans et plus. Si celles-ci décidaient de se départir de leur maison prochainement, l’offre remonterait.

Du côté du condo, il n’existe pas de raison structurelle expliquant pourquoi il s’en construit moins qu’avant. « Des conditions différentes pourraient faire que des promoteurs du secteur multirésidentiel délaissent de nouveau la construction de logements locatifs au profit de la copropriété, comme cela fut déjà le cas par le passé », souligne M. Cortellino.

D’ailleurs, les mises en chantier de copropriétés se stabilisent en 2019, après quelques années de recul.

Mises en chantier : un bond de 10 % au Québec

La construction résidentielle est en hausse de 10 % en rythme annuel après six mois au Québec, alors que la plupart des prévisionnistes anticipaient un recul de la construction résidentielle en 2019. Ceux-ci tablaient sur des hausses successives de taux d’intérêt par la Banque du Canada, qui ne se sont pas matérialisées. Sur la base des données désaisonnalisées annualisées, le Québec se dirige vers une année de 51 785 mises en chantier (un gain possible de 10,5 %), comparativement aux 46 874 nouveaux logements sortis de terre l’an dernier. Montréal, Gatineau et Sherbrooke affichent des hausses d’activité après six mois, tandis que la situation est stable à Québec.

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